Sorti en 2017 dans nos vertes contrées, Yooka Laylee premier du nom avait su séduire les nostalgique de nos amis Banjoe et Kazooie de l’époque N64. Hommage assuré de la série de Rare, le titre avait réussi à nous fournir un titre très réussi, rappelant les heures de gloire des jeux de plateforme des années 90-2000.
Avec ce second opus, Platonic Games mise sur la carte de le 2D, avec un épisode plus court et plus difficile, tout en gardant la patte graphique qui a mis la série à l’honneur avec le premier épisode.
Un Ukulélé en 2D
Si le premier opus nous proposait un épisode totalement en 3D, intégrant quelques phases en 2D, sa suite à plutôt misé sur un épisode full 2D, plus proche des classiques de l’époque. Ainsi, cet épisode se jouera uniquement en vue du dessus lors de l’exploration de l’open world, et de profile (en 2D, donc) lors des différents niveaux. Si ce changement peut en agacer certains, il reste louable car une belle prise de risque et une volonté de changement de la part des éditeurs. La volonté première des éditeurs était sans doute de nous rappeler les classiques plateforme des années 90-2000 tels crash bandicoot ou, encore plus loin, la majorité des jeux game-boy.
Si le jeu adopte un profil 2D, par ailleurs totalement adapté à la Switch, il n’en perd pas pour autant ses graphismes colorés et joyeux. Dans la veine du premier épisode, le monde est rempli de couleurs et de décors différents, tous comme les 20 différents niveaux proposés.
Un jeu exigeant
Quand je dis 20 niveaux, ce n’est pas tout à fait vrai. La principale originalité du titre est qu’il propose en réalité 40 niveaux. En fait, une fois le niveau de base terminé, il va vous falloir « activer » une deuxième version de ce monde. Par exemple, si vous ouvrer une vanne laissant de l’eau se déverser dans le monde, vous devrez rejouer celui-ci sous l’eau. A vous de trouver comment débloquer ce second niveau, plus ou moins facilement. Ces niveaux, s’ils sont assez simples au début, se révèlent vraiment corsés vers la deuxième moitié du jeu. Par ailleurs, il vous faudra développer des réflexes de Jedi pour parvenir à terminer le jeu en entier, en tentant le dernier niveau « the impossible Lair » qui comme son nom l’indique, est vraiment impossible. Et pour cause, il vous faudra terminer 4 séquences de niveaux et battre 4 fois le boss pour parvenir à vos fins, tout cela en ne vous faisant toucher que…2 fois !!! Heureusement, les développeurs ont pensé à nous aider, grâce aux soldabeilles.
J’aime le miel
Capital B, le méchant du premier opus, est de retour ! Cette fois, il a volé tous les soldabeilles de la reine Phoebee, à notre plus grand désarroi. A vous de retrouver les 40 soldabeilles, cachés dans les 40 niveaux du jeu. C’est à peu près tout ce qu’il faut savoir sur le scénario, qui n’est jamais réellement plus développé que ça dans ce genre de jeux.
Ces soldabeilles nous permettront de nous protéger lors du dernier niveau, en encaissant les coups à notre place. Mais même si cela nous est d’une grande aide, il restera très compliqué de finir ce niveau. Pour ma part je n’ai pas réussi…
Afin de nous aider dans notre quête, il nous est possible d’utiliser des tonifiants, ajoutant des effets divers lors des différents niveaux. Si certains sont purement esthétiques (niveau en noir et blanc, mode GBA…), d’autres vous aideront à réussir les niveaux (plus de plumes récupérées, nager plus vite…). Ces tonifiants sont cachés dans l’open world principal, et il vous faudra souvent soudoyer les panneaux afin d’obtenir des indices. Attention toutefois, activer des tonifiants peut soit vous attribuer un malus, soit un bonus. En fonction, vous obtiendrez plus ou moins de plumes à la fin des niveaux. Plumes qui vous permettent justement d’acheter des tonifiants. Cercle vicieux ?
Un épisode vidé de son essence
Si cet épisode apporte son lot de nouveautés, il garde néanmoins ses classiques. Ainsi, on retrouve bien entendu nos 2 personnages phares : Yooka le caméléon, et Laylee la chauve-souris. Cependant, l’humour omniprésent dans le premier opus est ici anecdotique car bien moins présent, dommage. Par ailleurs on retrouve les autres personnages du premier épisode : Trowzer, qui se fait une joie de nous extorquer de l’argent une nouvelle fois, ou encore le Dr. Puzz, qui voit son rôle ici réduit par rapport au premier épisode ou il nous permettait de nous transformer.
Au niveau du gameplay, on retrouve quelques mouvements classiques de nos 2 compères, mais ils restent assez légers comparé au premier épisode, même si vous pouvez en débloquer quelques-uns avec les tonifiants. Enfin, pour débloquer les nouvelles zones de la map, il vous faudra payer cet escroc de Trowser avec des Twit coins, que vous devez récupérer dans chaque niveau (5 par niveaux).
Pour ce qui est de la durée de vie, comptez une vingtaines d’heures à peine pour terminer les 40 niveaux et débloquer tous les secrets, et ajoutez en le double pour tenter de terminer le dernier niveau. Bon courage !
En bref : Si cet épisode nous ressort les points positifs du premier opus, il reste trop court et beaucoup moins drôle que son grand frère. Heureusement, il est aussi moins cher, et ça c’est bien. Que vous ayez joué ou non au premier volet, celui-ci devrait tout de même vous faire passer un bon moment.
Points positifs :
Graphismes
Esprit de la série conservé
Rappel des classiques plateforme
Points négatifs :
Trop court
Mois d’humour
Scénario trop maigre
Histoire : 40 %
Gameplay : 80 %
Durée de Vie : 40 %
Graphismes : 90%
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